Sunday, May 15, 2011


RÉSUMÉ

De Paris à Marseille, d'Amsterdam au Maroc, ce Chemin de l'Amour raconte le voyage intérieur de Karim, un jeune beur qui se dit hétéro. Etudiant en sociologie, il cherche des jeunes gays d'origine maghrébine prêts à témoigner devant sa caméra. Un jour il rencontre Farid, un steward, et tombe sous son charme... Une bluette qui aborde avec justesse les thèmes de l’homosexualité et de l’Islam.

PRIX

"Honorable Mention" NEW YORK NewFest 2003 :
"We feel it is important to give Honorable Mention to Path to Love for its wonderful story and for the larger significance a film with this subject matter has today."

"FREEDOM AWARD" LOS ANGELES OUTFEST 2003 :
"For its sensitive portrayal of a young man's emerging sexuality and the
arising conflict with his Muslim faith, we proudly present this year's
FREEDOM AWARD to Rémi Lange's TARIK EL HOB."

"JURY AWARD FOR BEST FEATURE FILM" SEATTLE GLFF 2003

 FESTIVALS 

Festivals Gays et Lesbiens de Tours, Lille, Paris (2001); Grenoble, Marseille, Turin, Lyon, Mexico, Sao Paulo, Amsterdam (2002); Bruxelles, Toronto, New York, San Francisco, Philadelphie, Los Angeles, Tampa, Washington, Seattle, Hamburg, Tel Aviv, Madrid, Minneapolis, München, Frankfurt, Köln, Berlin, Seoul (2003), Modena, Melbourne, Sidney, London, Zagreb, Freibourg, Michigan Reel Pride Film Festival, Evergreen State College, Miami, Al-Faitha Foundation NMAC Washington DC, Pioneer Theater New York, The Provincetown International Film Festival (2004), Palm Film Festival Wellington, New Zealand (Sept. 2004), Copenhagen(Oct. 2004), Bombay, Prague (Nov.2004), Ljubljina- Slovenie (Déc. 2004),Vancouver...

PRESS REVIEWS

 


"Présenté d’emblée comme "bluette romantico-kitsch", ce film ne l’est peut-être pas tant que ça. Certes, on sera ému par le chemin qu’emprunte un peu malgré lui Karim, étudiant en DEUG de sociologie, qui décide d’interviewer des beurs gays pour traiter de "l’homosexualité au Maghreb" et qui, petit à petit, comprend combien le choix de ce sujet ne participe pas que d’une curiosité intellectuelle mais bien aussi d’une regard sur lui-même. Mais ce chemin n’est pas sans marquer la relation à son amie, sans non plus interroger la question des références identitaires et culturelles dans lesquelles s’enracinent nos désirs, nos doutes, nos interdits, nos inhibitions. Les interviews que mènent Karim brossent rapidement un tableau polychromique du vécu de la sexualité, du mal-être de ces garçons issus d’un pays où l’homosexualité, notamment dans son érotisme passif, est clandestine, vilipendée, lieu d’humiliation, mais aussi de l’ambiguité patente de ces pays tout à la fois sensuels et violents. Le désir que l’on reconnaît en soi ne nous mène pas forcément là où on a envie ; cependant, tout chemin de traverse soit-il, il participe de notre construction personnelle, prend sens dans notre histoire." (Site http://www.davidetjonathan.com)

"Bilan du Festival du Film Gay et Lesbien de Paris 2001 : 7ème édition. Une belle programmation cette année dont la variété est le maître mot (...) Pour clore les bonnes surprises longs-métrages du festival, il paraîtrait assez logique de finir sur le futur dernier-né de Rémi Lange (réalisateur d'Omelette et de Les yeux brouillés), Tarik el Hob, qui a été présenté sans mixage ni étalonnage au pays de la sexualité maghrébine et qui est actuellement en cours de post-production, histoire de participer un tant soit peu à l'accouchement imminent. Fait avec des bouts de ficelles, comme à son habitude car il n'aime pas travailler avec une équipe technique, ce qui lui évite toute la lourdeur d'un tournage professionnel et parvient ainsi à une réelle spontanéité dans le récit. Rémi Lange a abandonné le super 8 pour passer à la vidéo numérique et se met à construire une fiction plus classique avec des dialogues, mais essentiellement basés sur l'improvisation. Le synopsis a servi de scénario... On se sent parfois à la frontière du documentaire. Le résultat est original dans sa forme et passionnant dans son propos. Un jeune maghrébin qui se dit hétéro décide de réaliser un documentaire sur l'homosexualité de ses pairs. Une relation de séduction ambiguë s'opère entre lui et l'un de ses témoins... L'inversion des rôles est une très bonne idée : c'est l'interviewé qui va révéler l'interviewer à lui-même. Pas de distributeur en vue à l'heure actuelle... MK2, ouvre-toi !" (JR LELOUP, site ADVENTICE. COM) 

"Joué essentiellement en impro, mi-fiction, mi-doc, ce film est accompagné d’une mise en scène intelligente et soignée. L’ensemble nous donne une impression de spontanéité ; une sorte de caméra-vérité, apparentée au cinéma de Cassavetes et au " dogma " de Lars Von Trier." (Festival du Film Gay et lesbien de Bruxelles 2003)


"De Paris à Marseille, d'Amsterdam au Maroc, en passant par la tombe de Jean Genet à Larache, ce «chemin de l'amour» raconte le voyage intérieur de Karim qui, au cours d'un reportage sociologique sur l'homosexualité au Maghreb, tombe sous le charme d'un jeune steward nommé Farid.
Tourné avec peu de moyens (une caméra DV), Tarik el Hob met en scène, pour la première fois, des personnages gay beur sous un autre angle que d'objet sexuel ou de la frapppe de banlieue. Dans ce film, imparfait mais très attachant, Rémi Lange suit le parcours affectif et amoureux de Farid et Karim. de Paris à Marseille, entre fiction et réalité. Au départ, ce film devait s'intituler Les noces beur beur.
Joué essentiellement en impro, mi-fiction, mi-doc, il aborde avec justesse les thèmes de l’homosexualité et de l’Islam. De la difficulté à s'accepter et à aimer.
Les deux interprètes ont été découvert aux soirées BBB, et ont bravé le tabou de leur homosexualité en donnant chair à l'écran à un amour d'autant plus touchant que cela n'a jamais été abordé au cinéma." (http://www.kelma.org/lesnews/news/film_gay_beur.htm)




 
"Un pur chef-d'oeuvre, a masterpiece" (E-MALE MAGAZINE, N°70, 14-27 MAI 2004)

Road to Love, The
"VIVE LA VÉRITÉ, LIBRE. AN EPIC JOURNEY TO LOVE. TARIK EL HOB IS AN ENGAGING FRENCH FEATURE (…), a pained but tender coming out tale of a young Algerian student in Paris falling in love while making a documentary about gay Arabs (…). Directed by 34-year-old Rémi Lange, this low-budget indie flick is a bizarre conglomeration of elements : a drama about a documentary incorporating actual interviews and information from non-fiction books and other sources. Even the dramatic segments have a cinema-verité feel because of shooting at close quarters with a digital camera (…). The interview segments provide an intriguing cross-section (…). Some of the archival information presented is fascinating (…). There is lovely chemistry among the players(…). Lange feels Tarik el hob is an outgrowth of his earlier flicks, 'Omelette' and 'Les yeux brouillés', what he calls ‘diary films’ : ‘I like making films exploding the frontiers between fiction and reality and between cultures and people in general’(…). France has the largest Arab population in Europe, yet, according to Lange, Arabs are not represented in movies or on tv. Lange and co-writer Antoine Parlebas – who are both white – wanted to reflect that ambivalence, the double marginalization.‘We wanted, without judging, to focus on this problem which has not been pointed out before in the cinema, to watch how it is still difficult for most Muslim homosexual boys in the world, to live their own desires’ (…). By the end of the film, what you remember is the courage and joie de vivre of all the film’s actors. Or, as Lange puts it, he and the cast shared the same passion : ‘to make things change’." (GORDON BOWNESS, XTRA, CANADA’S GAY NATIONAL NEWSPAPER, MAY 15 2003.)

"The road to love is an ambitious film about a too-often unseen subject that shouldn't be missed." (METRO WEELKY, WASHINGTON DC'S GAY AND LESBIAN MAGAZINE)

"A compelling and sensual tale" (MELBOURNE QUEER FILM)

"As a director and editor, Lange is hard-wired to his characters' souls, celebrating with stunning precision each tender nuance of blossoming love." (MIAMI GAY AND LESBIAN FILM FESTIVAL) 

http://photos1.blogger.com/blogger/3024/2678/1600/AFFICHEISRAELTARIK.jpg "70 minutes long and masquerading as faux documentary until our identification with the characters allows fiction, is Rémi Lange’s Tarik El Hob. This follows the evolving sexuality of a french algerian as he researches a thesis about men marrying men in part of the Maghreb. The scenes shot in Paris and Marrakech have been built from improvisation around the events of the story, resulting in very natural yet intense performances." (G. Lock, www.fiba.dircon.co.uk)

"Interesting reporting enters on the edges of the familiar story line (...). Well-worn dramatics." (THE NEW YORK TIMES, Dave Kehr, June 30th, 2004)

"Best gay picture from France." (TORONTO - INSIDEOUT 2003)

"After previewing a sampler of works coming down the pike in Toronto’s Inside Out festival of gay and lesbian films and videos, I’m ready to nominate films for awards in several categories (…). Coalition of the Willies Award for Best Gay Picture from France. My fave goes to TARIK EL HOB. Like living Metropolis, this low-budget item is a romantic triangle movie, in which Farid meets Karim and Karim’s grilfriend. Karim does a Matt and flips for Farid – but not quickly, and certainly not before director Rémi Lange teaches the audience some pretty interesting lessons about love between men in traditional North African culture. This is a well-acted little drama (...)." ( JOHN BENTLEY MAYS, THE GLOBE AND MAIL, CANADA’S NATIONAL NEWSPAPER, MAY 15, 2003)

"With agonizing slowness, Karim, a straight French-Algerian sociology student, is seduced by Farid, an interview subject in his documentary on homosexuality in the Parisian Muslim community. The documentary conceit is a clever excuse for the use of cheap, grainy video, which has never before looked so rawly, achingingly romantic. The chemistry between the two actors is overwhelming, as is the suspense. Will Karim leave his girfriend ? Can those eyelashes possibly be real ? When are they going to finally hook up ? Swoon." (NNNN – TOP TEN OF THE YEAR » WENDY BANKS, NOW, TORONTO, MAY 15 21, 2003)

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